Qui suis-je ?

Mademoiselle Linotte, c’est moi Emilie.

Mlle Linotte et Lisa

Comme « petit nom », j’ai choisi un nom d’oiseau (étourdi !). Parce que je chante depuis que je suis sortie de l’œuf. Un peu de chanson, beaucoup de jazz vocal, petit détour par le chant tzigane et enfin rencontre avec l’accordéon… mon parcours m’a amenée jusqu’à l’Université de Tours, où j’ai suivi le Diplôme universitaire « la musique et le tout-petit, la musique et l’enfant en situation de handicap ». Cette formation passionnante, en partenariat avec Enfance et musique, m’a donné l’envie de devenir musicienne intervenante.

Ce qui me tient à cœur, c’est de partager avec les enfants le plaisir de la musique. Je rejoins la « démarche d’échange créatif » que défend Marc Caillard, le fondateur d’Enfance et musique.

Mon projet de savoir-être musical :

• Respecter le rythme des enfants
Je commence la séance par une chanson d’accueil et nous terminons par un moment calme (berceuse ou musique douce). Il est important de ritualiser ces moments de début et de fin pour rassurer les enfants. Je laisse à chaque enfant le temps dont il a besoin pour aller vers les instruments et les expérimenter.

• Être à l’écoute des enfants
Je pars des propositions musicales des enfants. Sur un rythme de maracas donné par un enfant, je chante une comptine créole. Il accélère le rythme, je chante plus vite. Il ralentit le tempo, je chante plus lentement. L’enfant est acteur, tour à tour chef d’orchestre ou en miroir. La communication a lieu… et sans prononcer un mot !

• Laisser s’exprimer la créativité
Pour un jeune enfant, « instrument de musique » n’a pas de sens. Un instrument est un objet comme un autre, que l’on touche, que l’on goûte, que l’on sent… Et dont on se sert de manière personnelle et créative ! L’exploration sonore n’a pas de mode d’emploi.

• Créer la surprise
Le groupe d’enfants se disperse. Je pioche dans ma boîte à surprises. Je cache une sanza, un instrument africain, sous un foulard, et je la fais sonner. C’est quoi, ce son ? En mettant en scène les instruments, et en évitant d’en présenter trop, l’enfant a le temps de s’approprier le moment et fait appel à son imaginaire.